Isabelle Eberhardt est née en 1987 en Suisse. En 1987, elle s’installe à Bône avec sa mère et toutes deux se convertissent à l’Islam. Opposée au pouvoir colonial français, Isabelle Eberhardt adopte le mode de vie autochtone et se déguise en homme Algérien. Suite au décès de sa mère, elle vit voyage des mois durant dans le désert Algérien où elle rencontre Slimane Ehnni, musulman de nationalité française. Elle exerce le métier de journaliste et est envoyée à Aïn Sefra comme reporter de guerre pendant les troubles près de la frontière marocaine. Le 21 octobre 1904, à Aïn Sefra, l’oued en crue dévaste une partie de la ville. Slimane y a survécut, mais Isabelle fut retrouvée morte dans la maison où elle logeait. Elle repose dans le cimetière musulman de Sidi Boudjemaâ à Aïn Sefra.
Elle est reconnue pour ses qualités d’auteur après son décès. Ses écrits présentent la réalité quotidienne de l’Algérie sous la colonisation française loin des clichés orientalistes qui prévalaient à l’époque.
« Il faisait sombre dans ce vieux réduit barbaresque, rêver et s’alanguir en de longues inactions, dans le désir d’anéantissement lent, sans secousse, d’une âme lase ».