Né en 1933, Mohamed Harbi milite dès l’âge de 15 ans au sein du PPD-MTLD puis au FLN. Il est, dès novembre 1954, un des premiers responsables des clandestins de la Fédération de France du FLN. En 1965 il s’oppose au coup d’Etat du 19 juin et est emprisonné pendant cinq ans. Il est exilé en France à partir de 1973 où, depuis, il enseigne l’histoire au sein des universités françaises. Ses travaux sur le nationalisme Algérien sont aujourd’hui des références incontournables. En 2004, avec Benjamin Stora, il a coordonné le livre la guerre d’Algérie, fin de l’amnésie (éd Robert Laffont).
Brossant le portrait d’un pays en ébullition, Mohamed Harbi analyse dans cet ouvrage toutes les composantes de la révolution Algérienne, des mouvements nationalistes Algériens aux groupes sociaux européens en passant par le mouvement assimilationniste.