Née à Rennes en 1967, Nina Bouraoui a vécu à Alger jusqu’au début des années quatre-vingt. Elle se révèle dès son premier roman, La voyeuse interdite (Gallimard, 1991, prix du livre inter). Son œuvre est saluée aussi bien par le public que par la critique. Son roman Mes mauvaises pensées (Stock, 2005), a reçu le prix Renaudot.
Alger, fin des années 1970. Alya, une jeune fille – à la lisière de l’adolescence – raconte sa ville, sa famille, ses joies, ses frayeurs, l’éveil des sens.
Le 10 octobre 1980, un séisme secoue Alger. L’auteur a treize ans. Cette journée chaotique, ce sentiment inoubliable et traumatisant de la terre qui se dérobe, de la nature qui se dresse contre l’humain, sont le point de départ de ce récit.