Essai - 11 x 17 - 96p
1954, l’armée française est défaite à Diên Biên Phû, les premiers coups de feu retentissent dans les Aurès d’Algérie. Il y a bien eu un avant et un après 1954. Les morts, les meurtres, la folie de la guerre, achèvent une société coloniale enfermée sur elle-même.
Le talent de benjamin Stora nous fait vivre ces dernières heures cruciales en un récit âcre et mélancolique, mélange d’immaturité et d’inaccompli pour les Européens D4Alg2rie, de rage et d’espoir pour les colonisés. La maire d’Alger, Jacques Chevallier, porté au pouvoir par les partisans de l’Algérie française, finira, dans la guerre, par reconnaître l’existence d’une Algérie Algérienne. Le leader Krim Belkacem tient le maquis en Kabylie depuis plusieurs années et ne sait pas encore que la guerre sera si longue et si cruelle. Des européens d’Oran vivent leurs derniers moments d’insouciance et des paysans Algériens, qui semblent oubliés de tous ; n’imaginent pas leur rôle si important dans le conflit qui s’ouvre.