Poésie - 13 x 20.5 - 288p
Vingt et un ans après la publication, chez barzakh, de Faiblesse n'est pas de dire (2001), premier recueil de Samira Negrouche, voilà que poète et éditeur se retrouvent.
Cette anthologie puise dans la totalité de l' œuvre de Samira Negrouche élaborée durant deux décennies - œuvre ample et protéiforme où résonne « la profondeur du chant du monde ». Sa publication marque une étape majeure dans le cheminement de l'auteure qui, discrète, entêtée, passionnément engagée dans le sacerdoce de la création, n'a jamais cessé de se consacrer à la poésie.
Au gré des années, son univers s'est complexifié, interrogeant les lisières, les frontières (physiques, linguistiques, symboliques), le dialogue avec l'Autre, le lien à la Terre, aux langues, au corps, à l'amour.
Dans sa préface, l'auteur tchadien Nimrod, écrit : « Samira Negrouche est une poète qui regarde résolument au Sud. Elle regarde son cœur battant et sa chair universelle. » Il était temps que son œuvre intense, exigeante, ouverte aux expérimentations, s'offre au lecteur algérien. C'est à lui, d'ailleurs, qu'elle dédie le livre : « À mes compatriotes,
ces citoyennes et citoyens de beauté. »