Au départ, alors que le Hirak battait son plein et que les rêves semblaient accessibles, l'idée consistait à amener des jeunes à rêver l'Algérie dans le cadre des cycles d'ateliers d'écriture organisés par la Fondation Ebert. Dans un contexte de crise sanitaire peu propice aux rencontres physiques, nous avons vite dû y renoncer.
C'est alors qu'avec Barzakh, nous avons décidé d'inviter des personnes, militantes ou non, journalistes, écrivain.e.s, architectes, psychologues, étudiant.e.s, médecins, citoyen.ne.s ayant un rapport amateur ou confirmé à l'écriture, à partager leur rêve, chacun et chacune à partir de sa place, de sa subjectivité, de son domaine d'intervention.
Loin des sentiers battus, des débats politiques et feuilles de route, cet ouvrage se veut l'expression subjective d'une projection de l'Algérie que l'on aimerait voir se réaliser.
Des voix sangulières nous entraînent dans des combinaisons infinies : témoignages, fictions et récits. Quatorze textes, quatorzes subjectivités, à travers lesquels miroite la possibilité de construire une société de libertés, de progrès et de vivre-ensemble.
TEXTES : Chawki Ammari, Wiame Awres, Salah Badis, Hajar Bali, Atiqa Belhacene, Khadidja Boussaid, Habiba Djahnine, Bouchra Fridi, Sarah Haidar, Arab Izar, Fériel Kessaï, Zaki Kessaï, Louisa Mankour, Mohamed Larbi Merhoum, Akçil Ticherfatine, Samir Toumi.