Littérature - Roman - 11 x 20 - 156p
Algérie, printemps 1957. La guerre fait rage, c’est la « bataille d’Alger ».
La capitaine Degorce (ancien résistant déporté à Buchenwald) retrouve le lieutenant Andreani avec lequel il a affronté l’horreur des combats en Indochine. Autour de Tahar – figure de la révolution Algérienne – et d’autres personnages – un militant communiste, une jeune moudjahida -, les deux hommes, tantôt complices tantôt ennemis, affrontent leur conscience. En effet, les prisonniers passent des mains de Degorce à celles d’Adreani, d’un tortionnaire à l’autre.
Le lecteur Algérien reconnaîtra en Tahar la figure de tel héros de la guerre de libération Algérienne, en Degorce tel officier de l’armée française. Mais le propos du roman va bien au-delà de la guerre d’Algérie. Car, à travers ces différents protagonistes, Jérômes Ferrari, dans une écriture tendue - jusqu’à l’insoutenable parfois -, repose avec justesse la question du Mal