Présence de Tahar Djaout, poète

Amin Khan

Juin 2013

Né en 1954, Tahar Djaout, après des études de mathématiques et en sciences de l’information, se consacre au journalisme, notamment à Algérie-Actualité dont il dirigera, plusieurs années durant, la rédaction culturelle. En 1993, il fonde, avec d’autres, l’hebdomadaire Ruptures.

Le 26 mai 1993, à Baïnem, dans la banlieue d’Alger, il est victime d’un attentat, un des premiers ciblant les intellectuels. Le 02 juin, il succombe à ses blessures ; le 04 juin, il est enterré au cimetière d’Oulkhou sur les hauteurs d’Azeffoun, sa région natale.

 

Poète majeur et romancier complexe, essayiste et infatigable agitateur d’idées au carrefour des disciplines artistiques, Tahar Djaout a composé une œuvre discrète, exigeante et néanmoins essentielle, saluée par ses pairs.

20 ans exactement après son décès, compagnons de route, poètes, plasticiens, journalistes et universitaires l’évoquent dans cet ouvrage collectif constitué de textes pour la plupart inédits. Un hommage à la mesure du créateur qu’il fut : tout à la fois sensible, érudit et ouvert au monde, ayant payé de sa vie son refus de plier face à la barbarie.

 

Textes et dessins : Hamid Abdelkader, Adonis, Amine Aït Hadi, Mohamed Balhi, Marie-Claire Bancquart, Tahar Bekri, Fodhil Belloul, Michel-Georges Bernard, Daniel Biga, Téric Boucebci, Hédi Bouraoui, Christiane Chaulet-Achour, Aziz Chouaki, Josyane De Jesus-Bergey, Marie Étienne, Laurence et Djamel Farès, Ameziane Ferhani, Hafid Gafaïti, Moncef Ghachem, Salah Guemriche, Emmanuel Hiriart, Abdelmadjid Kaouah, Amin Khan, Abdellatif Laâbi, Azeddine Lateb, Daniel Maximin, Denis Martinez, Bernard Mazo, Arezki Metref, Hamid Nacer-Khodja, Jean-Baptiste Para, Yves Rouquette, James Sacré, Ali Silem, Habib Tengour, Hamid Tibouchi, Jean-Claude Villain, Jean-Claude Xuereb.