Lahouari Addi est professeur de sociologie à l’Institut d’Études Politiques de Lyon et chercheur à Triangle, laboratoire du CNRS. Longtemps enseignant à l’Université d’Oran, il s’installe en France en 1994. Professeur invité dans différentes universités, notamment aux États-Unis, il compte de nombreuses publications dont L’Algérie et la démocratie (La Découverte, 1995), Les mutations de la société Algérienne (La Découverte, 1999). Il est connu du public Algérien pour ses analyses dans la presse nationale (Le Quotidien d’Oran, Le Soir d’Algérie, El Watan).
Dans ce recueil de textes écrits entre 1999 et 2011, Lahouari Addi interroge la société Algérienne contemporaine. Il évoque le rôle de l’armée dans la construction de l’État indépendant, la « culture Boussouf », l’écriture de l’histoire.
Dans cet ouvrage, Lahouari Addi tente de cerner l'histoire et l'héritage politiques du nationalisme arabe radical, démontrant au passage que celui-ci était, dès l'origine, porteur de limites idéologiques qui l'ont empêché de développer l'économie et de moderniser la culture.