Littérature - Roman - 11 x 19 - 168p
« Je cherche le cri » annonce d’emblée la voix. Une voix qui se confie, enfle, s’enroule en spirales. Hypnotique, elle dit « je », parle d’Alger, sa passion, entre amour et haine.
Le narrateur, se dévoilant au fil des pages, raconte sa ville, qu’il fuit parfois pour Tunis,
mais regagne toujours. Arpenteur infatigable, il emprunte chaque rue, scrute les maisons, épouse le sol avec ses runnings, explore sa terre et ses paysages – ceux du dehors et du dedans.
Alger, le cri est le récit d’une quête : quête de soi, quête des origines. Car au gré de cette confidence, le lecteur assiste à la métamorphose du « je », à sa lente mue. Aux tourments du « moi », répondent en écho ceux d’une ville, d’un pays, et au-delà, d’une région entière.
Un texte qui interpelle, sensible et déroutant.