Poésie - 13 x 20.5 - 84p
Il y a d’abord ce long poème-transe jailli d’une source ignorée.
Il y a plus tard ces invocations minutieuses qui content les tribulations des pluies, des vents, des hommes ancrés dans une terre à « l’immémoriale soif », « cette terre que nous parlons que nous parlerons/et que nous sommes devenus ».
Il y a enfin cette courte séquence comme une queue d’averse qui serait bienfaisante.
Il y a Dans tout ce blanc, cet ensemble des derniers écrits poétiques, dits « de Berlin », ville où Malek Alloula vivait depuis plusieurs mois, invité en résidence d’écriture, et où il est décédé en février 2015.Un homme est parti, d’une ombrageuse discrétion, à l’égal d’une œuvre poétique soucieuse de ne pas anéantir, sous la langue d’expression, cette part intime d’une histoire algérienne qui a tenu lieu d’encrier primordial.