Littérature - Roman - 11 x 20 - 132p
Les chemins qui remontent
Dans une bourgade de Kabylie, Saïd est chauf-feur de taxi, célibataire et vit encore chez ses parents. Sa voiture tombe en panne, et commence alors pour lui une drôle d’errance, à pied ou dans la 405 de son ami Mohand, entre les bars des environs, une liaison passionnée avec la belle Chabha, et les joints qu’entre copains on se passe sous un olivier sauvage.
On retrouve ici l’écriture minimaliste d’Ali Malek et les thèmes propres à son univers : l’ennui, la désespérance, le désir, bref la difficulté d’être au monde avec, en filigrane, le quotidien étriqué, la rumeur sourde d’une vie de village. Les personnages de ce récit, croqués avec une impitoyable et tendre lucidité, bien qu’issus d’une réalité proprement Algérienne, n’en accèdent pas moins, dans leur humanité, à une dimension universelle.