Née en 1950, Maïssa Bey est l’auteur d’une œuvre importante. Elle a obtenu le Prix des Libraires Algériens, en 2005, pour l’ensemble de son oeuvre.
Aux éditions barzakh, ont déjà paru un récit autobiographique, Entendez-vous dans les montagnes… (2002), et trois romans : Surtout ne te retourne pas (2005), Bleu Blanc Vert (2006) et Pierre Sang Papier ou Cendre (2008).
Le 21 mai 2003 la terre, avec une violence inédite, tremblait à Boumerdès, provoquant un drame inouï. Amina, une jeune fille jusqu’alors sans histoire, rejoint, presque à son insu, la cohorte des victimes du séisme.
1962, indépendance de l’Algérie. Dans l’euphorie de la liberté retrouvée, l’avenir est à portée de mains, plein de promesses et d’espoirs.
1992.
Un train aujourd’hui, quelque part en France. Un vieil homme, français, une femme – la narratrice –, Algérienne, et Marie, une jolie jeune fille. La narratrice est plongée dans un livre, dont la lecture va permettre le déclic : elle retrouve là le souvenir de son père tombé sous la torture en 57.
Pendant 132 ans, et après plus de 40 and d’opérations de pacification, MADAME LAFRANCE s’est installée sur « ses » terres, pour y dispenser ses lumières et y répandre la civilisation, au nom du droit et du devoir des « races supérieures ».
Aïda, quarante-huit ans, divorcée, est maintenant orpheline de son fils : Nadir a été assassiné un soir qu’il rentrait chez lui. Confrontée à l’insupportable, elle mène son enquête et pour ne pas perdre la raison, elle lui écrit chaque jour dans des cahiers d’écolier.
Qui est Maïssa Bey ? En guise de réponse, cet autoportrait magnifique, L’une et l’autre, qui se conclut par une évidence : femme ; Algérienne et lectrice, elle est aussi, et magistralement, écrivain.
À dix-huit ans, Nadia — l’héroïne —, aime la beauté, l’amour la vie, la mer...
Nadia, cette jeune algéroise, belle et frémissante devant les promesses de la vie et qui s’achemine, lucide et déterminée, vers son sacrifice avec un implacable courage.
Hizya a vingt-trois ans, elle vit à la Casbah, travaille dans un salon de coiffure depuis peu, n’a jamais connu l’amour et a un projet fou : vivre une aventure, mieux, une passion, comme l’héroïne éponyme du poème de Mohamed Ben Guittoun.
Une femme raconte.
Après avoir purgé une peine de quinze années de prison pour avoir tué, de sang-froid, son mari, elle accepte de se confier à une écrivaine en quête d'inspiration et, chaque soir, avec une application maniaque, consigne dans ses carnets le récit de leurs rencontres.