Rachid Boudjedra, né en 1941 à Ain Beida, a étudié la philosophie et les mathématiques.À partir de 1972 il se consacre à l’écriture. Poète, essayiste et romancier, il est l’auteur d’une œuvre considérable, traduite dans trente-quatre pays. À paraître : Poésie complète (arabe/français), Journal d’une femme insomniaque (récit, français), Yamaha (roman, arabe).
Cet ouvrage est une ode au désert, immensité à la beauté insolite, lyrique et métaphysique, qui toujours a nourri l’imaginaire humain.
Deux hommes se retrouvent côte à côte dans le vol Alger-Constantine. Rachid et Omar sont unis par les liens du sang, par l’expérience traumatisante de la guerre d’Algérie, mais aussi par le souvenir d’un été torride de leur adolescence, épisode dont jamais ils n’ont reparlé mais qui symbolise la jeunesse perdue de leur patrie.
«Les odeurs pestilentielles des cadavres floches. Troués de balles. Avec des visages portant toujours cette expression d’étonnement (pourquoi, moi ?).
« La nuit, il n’y a pas de désert. Tout est très noir. L’espace vite happé. Vite restitué. Le sable infiltré partout.
Confession furtive et feutrée d’une jeune femme tentée par le suicide, qui déballe sur le papier le fatras de son destin raté et gâché alors que la pluie ne cesse de tomber.
Âgée de trente ans et ancienne championne du 400 mètres haies, Teldj enseigne la littérature érotique arabe à l’université d’Alger et ne cache pas son attirance pour les femmes.