"Ainsi je n'ai jamais vu un artiste, dont l'oeuvre chante autant que celle de Mahmoud, écouter si peu de musique, un artiste aux magnifiques métaphores, s'attarder si peu devant un belle toile, tout comme je n'ai jamais vu un poète résonner autant à l'écoute des autres poètes, de quelque langue qu'ils vinssent.
Cette anthologie bilingue retrace l'itinéraire poétique de Mahmoud Darwich depuis le début des années 1990. Elle regroupe des poèmes extraits de sept recueils dont chacun a été considéré à sa sortie comme une oeuvre majeure, un important jalon dans l'histoire de la poésie arabe contemporaine : Onze astres, Pourquoi as-tu laissé le cheval à sa solitude ? Le Lit de l'étrangère, Murale, État de siège, Ne t'excuse pas et Comme des fleurs d'amandier ou plus loin.
La trajectoire d'Elaine Mokhtefi, jeune militante américaine, a, dès la guerre d'Algérie et pendant deux décennies, épousé celle de la cause algérienne.
Lors de la Conférence africaine de 1884 à Berlin, les pays occidentaux se partagent l'Afrique. C'est à cette période qu'est créé l'État indépendant du Congo.
Comment des Algériens sont-ils devenus révolutionnaires dès les années 1930 ? Et comment ont-ils mené leur révolution encore après 1962 ? Faire l'histoire du messalisme, expérience politique décisive en Algérie, consiste à révéler une autre histoire de l'indépendance.
De 1989 à 1995, Ammar Bouras travaille comme reporter photographe au journal Alger républicain en même temps qu'il étudie aux Beaux-Arts.
L'armée algérienne est une institution névralgique mais, 56 ans après l'indépendance, son histoire reste très peu documentée : ce livre, totalement dépassionné, écrit avec la froide rigueur d'une historienne, comble enfin cette lacune.
Karim Fatimi, astrophysicien de renom, meurt sur la route de Bologhine près de la "Maison hantée". Accident ou suicide ?
Mounia, sa femme, entame un journal pour exorciser son chagrin.
Aïzer, un village sur les hauteurs de Cherchell. La guerre de Libération fait rage, et c'est un enfant, Mohamed, qui la raconte.
Mobilisant ses propres souvenirs, convoquant parfois ceux des aînés, le narrateur décrit la violence, la clandestinité, l'implacable répression de l'armée française et la torture.