Le temps d’un été, le photographe Olivier Placet arpente la mythique Andalousie, pousse les portes de ses palais et retrouve le plaisir de la photographie mécanique et du format 6 x 6.
Qui est cet étrange Ouali Ben Oualou dont on va suivre les invraisemblables tribulations dans une Algérie à la fois imaginaire et bien réelle ? Un benêt ou un sage ? Un prophète des temps modernes ? Et ce Patriarche, oublié par la Mort ; quelle histoire inspirée et captivante nous conte-t-il ? n’est-ce pas celle, palpitante, grotesque et tragique, de l’humanité ? Ainsi, deux narrations alternent puis se rejoignent dans ce roman inclassable, œuvre de la démesure, objet monstrueux, tissé d’intrigues et de suspens, où s’entrechoquent époques, savoirs et registres de langue.
Natif de l’Oranie, ayant longtemps vécu à Blida, à 50 km au nord d’Alger, Denis Martinez a inscrit son œuvre dans le sillage des cultures populaires Algériennes.
Dans un village en plein désert, battu par le sable et le vent, l’écrivain public - le Palestinien-, connaît tous les secrets des habitants : il est leur mauvaise conscience, le témoin muet de la tyrannie et de la faiblesse des Hommes.
Les chemins qui remontent
Dans une bourgade de Kabylie, Saïd est chauf-feur de taxi, célibataire et vit encore chez ses parents. Sa voiture tombe en panne, et commence alors pour lui une drôle d’errance, à pied ou dans la 405 de son ami Mohand, entre les bars des environs, une liaison passionnée avec la belle Chabha, et les joints qu’entre copains on se passe sous un olivier sauvage.
A quand un couple algéro-marocain, indispensable moteur d’un Maghreb des régions ? Une telle perspective réclame, des deux pays concernés, de regarder, sans fard ni complaisance, leur passé, y compris le plus récent, pour préparer l’avenir.
« Il faisait sombre dans ce vieux réduit barbaresque, rêver et s’alanguir en de longues inactions, dans le désir d’anéantissement lent, sans secousse, d’une âme lase ».