« Il avait bien la tête de l’emploi, Boualem, avec son air un peu avachi déjà, malgré ses trente-trois ans à peine, lui qui ne voulait plus sortir de l’ornière rassurante des habitudes : de la maison au boulot et du boulot à la maison.
Un adolescent qui grandit dans un village du fin fond de l’Algérie : c’est ce que raconte ce roman d’initiation trouble, déroutant et audacieux, bâti en spirale et écrit dans un style incantatoire.
Un train aujourd’hui, quelque part en France. Un vieil homme, français, une femme – la narratrice –, Algérienne, et Marie, une jolie jeune fille. La narratrice est plongée dans un livre, dont la lecture va permettre le déclic : elle retrouve là le souvenir de son père tombé sous la torture en 57.
« Jumelles aux poings, le Cousin flinguait quarante cigarettes par jour en épiant ses voisins : les fenêtres de Cyrtha le captivaient. Le Cousin ne se nourrissait pas, ou peu : il fumait deux paquets de cigarettes par jour, buvait trois litres de café, et reluquait ses voisines sur le point de se coucher.
Publié une première fois aux éditions des Hespérides en 1980, cet ouvrage de Gabriel Camps proposait pour la première fois une étude complète de l’histoire et de l’identité berbères, prenant en compte toutes les disciplines - archéologie, géographie, ethnologie, linguistique, arts.
« Compte tenu de la richesse historique exceptionnelle de cette grande capitale, de ses multiples bouleversements urbains, et du drame collectif récemment traversé par le pays, un ouvrage actualisé faisait défaut.
Deux artistes, deux visions, deux univers oniriques, cruels, émouvants, terriblement subversifs…cet ouvrage propose donc les œuvres des artistes. Mais autour et à partir d’elles, se sont greffés des extraits de l’œuvre originale des 1001 nuits, des textes littéraires ou d’analyse déjà existants, et enfin, des écrits inédits rédigés pour la circonstance par des auteurs Algériens contemporains.
Les Algériens d’aujourd’hui, dans leur culture et leur organisation sociale, sont les héritiers d’une riche histoire millénaire, qui ne se réduit pas aux siècles écoulés depuis l’avènement de l’islam et aux cent trente-deux ans de la domination coloniale française.
Ce livre est le résultat d’un travail de longue haleine pour tenter de comprendre les mécanismes qui ont présidé aux conduites de violence pendant les « années noires » en Algérie.
Ce livre est le récit d’une rencontre, au moment même où, entre l’occident et l’orient, nous sommes dans l’intolérance ou du moins l’absence de dialogue et la méconnaissance.