« Les étendards de soie constituent pour moi l’élément premier. L’atmosphère créée par cette forêt d’étendards suggère la présence invisible de tous ces ancêtres comme dans le cercle initiatique.
Dialogue entre une fille et sa mère morte, à qui elle reproche de ne pas l’avoir aimée et de lui avoir préféré sa nièce, le roman de Ken Bugul décrit une relation, un monde où l’amour et la vérité semblent absents.
Au retour d’un séjour de près de quinze ans en Algérie, où il a eu à affronter la résistance organisée par l’émir Abd el-Kader, le général Daumas (1803-1871) se lance dans la rédaction d’un ouvrage dans lequel il consigne l’ensemble de ses observations de terrain.
À partir de cette « seule spécificité indiscutable du féminin [qu’] est la maternité » (selon Yvonne Knibiehler ce livre s’interroge sur le genre féminin au regard de la puissance maternelle en Méditerranée.
Loin des approximations et des lieux communs, cet ouvrage collectif décrypte comment les femmes vivent au Maghreb et quels sont les récits et les légendes qui fabriquent nos représentations.
Né à El-Biar en 1930, Jacques Derrida a vécu en Algérie jusqu’à l’âge de dix-neuf ans. il est issu d’une famille originaire de la péninsule ibérique qui habitait l’Algérie depuis près de cinq cents ans.
A travers le regard d’un adolescent africain qui s’engage dans l’armée sans bien savoir pourquoi, Ken Saro-Wiwa nous plonge dans le chaos d’un conflit absurde, celui de la guerre civile nigériane (1967-1970).
Ce livre, comme celui qui le précédait (« Carreaux de faïence à l’époque ottomane » barzakh, 2003 propose un regard inédit : ici, ce ne sont pas tant les carreaux de faïence qui sont systématiquement répertoriés que les bâtisses ottomanes d’Alger (et d’Oran ainsi que de Constantine) : un bref historique accompagne la description de chaque lieu (Bastion 23, Dar Mustapha Bacha, Dar Aziza, La citadelle, …).
Cet ouvrage est une ode au désert, immensité à la beauté insolite, lyrique et métaphysique, qui toujours a nourri l’imaginaire humain.
Au terme d’intenses recherches, Gisèle Halimi redonne vie à cette reine de l’Aurès qui, au IIe siècle, résista aux troupes du général arabe Hassan. Entre son amour pour Khaled, le neveu de son ennemi, et son implacable désir de victoire, elle incarne le destin d’une femme exceptionnelle qui, jusqu’à la mort, commanda aux hommes, des montagnes de l’Aurès aux plaines de l’oued Nini.