« Il se fait tard et les taxis se font rares dans le noir.
Une femme (tantôt « elle », tantôt « je » ; tantôt Hind, tantôt Mathilde) est couchée sur son lit d’hôpital : mourante, entre délire et lucidité, elle fait le point sur sa vie, son identité éclatée, ses origines (elle est née en Palestine), et ne rêve que de « s’évader vers les glaciers ».
L'Homme, petit ou grand, a besoin d"étoiles pour se repérer.
Ce livre audacieux et d’une rigueur exemplaire propose une vision complètement neuve dans l’étude des systèmes politiques berbères.
Vingt et un ans après la publication, chez barzakh, de Faiblesse n'est pas de dire (2001), premier recueil de Samira Negrouche, voilà que poète et éditeur se retrouvent.
1961
Raymond Depardon, à peine 19 ans, est envoyé comme reporter photographe en Algérie. Là, il capte la fin du temps colonial, tandis que, pendant les accords d'Evian, côtoyant la délégation algérienne, il en saisit l'intimité avec une rare délicatesse.
Dans ce livre, qui puise notamment dans les archives familiales jusque-là inexploitées, l'historien Sadek Sellam s'attache à reconstituer la trajectoire de l'avocat algérien Ahmed Boumendjel - frère aîné de Ali, avocat lui aussi, torturé puis assassiné par l'armée française 1957.
Année 1990 : Emily et Daniel, tous deux étudiants, se rncontrent à Bordeaux.
En 2018, Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le Labyrinthe de l'inhumain.
"Je cherche le cri" annonce d'emblée la voix. Une voix qui se confie, enfle, s'enroule en spirales. Hypnotique, elle dit "je", parle d'Alger, sa pasion, entre amour et haine.