La nuit descend sur Vienne et sur l’appartement où Franz Ritter, musicologue épris d’Orient, cherche en vain le sommeil, dérivant entre songes et souvenirs, mélancolie et fièvre, revisitant sa vie, ses rencontres et ses nombreux séjours loin de l’Autriche – Istanbul, Alep, Damas, Palmyre, Téhéran…
Pour lui, aucune rédemption n’est possible. Alors, il cède peu à peu à la violence. seule Douce — une jeune femme officiant dans un hammam et lui prodiguant soins et amour — semble trouver grâce aux yeux de cet homme abîmé qui ne croit plus en rien, ni en ses proches ni même à la mission qu'on lui a confiée.
Partie d'Alger à 25 ans, la narratrice est désormais une parisienne rompue au charme comme à la froideur de la capitale française, une habituée des allers-retours entre les deux villes pour assister aux fiançailles de sa petite soeur.
Comment s’est construite l’affirmation berbère en Algérie et plus particulièrement dans le cas de la Kabylie ? Yassine Temlali, à rebours des clichés et des poncifs sur les problématiques régionalistes, entreprend de définir un cadre d’analyse rigoureux à partir de questionnements essentiels
Sur fond de tourmente algérienne, les errances d’un homme. Fils, époux, amant, père, il assume ces rôles avec plus ou moins de bonheur et de courage. La mer est son refuge, il rêve d’îles et de fées.
Hizya a vingt-trois ans, elle vit à la Casbah, travaille dans un salon de coiffure depuis peu, n’a jamais connu l’amour et a un projet fou : vivre une aventure, mieux, une passion, comme l’héroïne éponyme du poème de Mohamed Ben Guittoun.
(حروف الزين) هي الشخصية المحورية في هذه الرواية، و إن شئت هي (زينة الحروف) بتعبير الموروث الشعبي عن جمال ملامح الوجه. لكن الحروف ـ ها هنا ـ تتعدى الحمال الجسدي إلى متعة الحكي.
Il y a d’abord ce long poème-transe jailli d’une source ignorée.
Il y a plus tard ces invocations minutieuses qui content les tribulations des pluies, des vents, des hommes ancrés dans une terre à « l’immémoriale soif », « cette terre que nous parlons que nous parlerons/et que nous sommes devenus ».
El Hadj, couvert d’un burnous blanc à la naissance, est bien le fils préféré du cheikh Moussa. Jeune homme fier, il assiste aux échanges entre son père, sage du village, et le lieutenant Rimbaud, arabophile et traducteur du Coran.
« Mon père était un intellectuel célèbre dans tout le monde musulman : ce livre est à la fois le récit de son histoire personnelle et un hommage à ses combats.