Anzar Afaya souffre d’une malformation : ses testicules ont la particularité d’être asymétriques. Loin d’être une tare, cette anomalie se révèle un bienfait.
Intellectuelles et analphabètes, citadines et villageoises, des moudjahidate parlent de la guerre d’Indépendance : 88 entretiens, 88 combattantes, toutes compagnes de D.
Thèse universitaire au départ, soutenue en 1988 devant un jury présidé par l’éminent professeur André Mandouze, cette investigation sociologique sur les militantes de la guerre de Libération nationale est un ouvrage de référence.
Âgée de trente ans et ancienne championne du 400 mètres haies, Teldj enseigne la littérature érotique arabe à l’université d’Alger et ne cache pas son attirance pour les femmes.
Dans ce recueil de nouvelles, le lecteur croisera un veuf fantasque et presque inconsolable, un adolescent rêveur passionné de football, une femme confiant ses désillusions à un cafard, un couple seul au monde tentant de déjouer la mort ou encore un poète en vogue impliqué dans un crime loufoque.
A la mémoire de Ouali Bennaï et de Amar Ould-Hamouda, personnages hors du commun, monuments historiques sacrés d’une grande valeur militante, que l’on peut considérer comme les leaders les plus grands du mouvement national, des guides éclairés assassinés à la fleur de l’âge par leurs pairs, pour avoir porté haut et fort le flambeau de l’Amazighité forgée de larmes et de sang, pétrie de dignité, d’honneur, de fierté et d’éthique.
Un douar de l’Ouest algérien au tout début des années 50. Salim a 7ans, il attend avec angoisse et impatience sa circoncision. En même temps, s’ouvrent à lui les portes de l’école française, source de nouvelles inquiétudes, de nouveaux tourments.
Entre 1931 et 1944, Le Corbusier séjourne à plusieurs reprises en Algérie. Il s’attache en particulier au site d’Alger pour lequel il élabore nombre de projets, notamment le fameux Plan-Obus qu’il peaufinera dix ans durant.
En 2006, l’architecte algérois Halim Faïdi a la possibilité de survoler Alger pour la photographier. L’opportunité est unique.
« Je cherche le cri » annonce d’emblée la voix. Une voix qui se confie, enfle, s’enroule en spirales. Hypnotique, elle dit « je », parle d’Alger, sa passion, entre amour et haine.