La série de dessins qui est montrée dans ce livre est une manière de prendre conscience de mon histoire propre, de notre histoire.
« La nuit, il n’y a pas de désert. Tout est très noir. L’espace vite happé. Vite restitué. Le sable infiltré partout.
Avant la guerre d’Algérie, La Kahéna avait appartenu à la famille Bergagna. Le patriarche, Louis, un Maltais débarqué en 1900 à Cyrtha, avait acquis la plupart des terres autour de la ville, et s’était lancé dans le tabac et le vin, disait-on alors.
« C’est volontairement que nous avons choisi de raconter la chronique de nos deux vies, si différentes dans leurs origines, puis totalement confondues après notre mariage, même si les événements traversés n’ont pas été vécus et ressentis de la même façon par chacun d’entre nous.
Dans ce recueil de textes écrits entre 1999 et 2011, Lahouari Addi interroge la société Algérienne contemporaine. Il évoque le rôle de l’armée dans la construction de l’État indépendant, la « culture Boussouf », l’écriture de l’histoire.
« Dans le bateau Ville d’Alger, chargé de milliers de fuyards, je suis en route pour Marseille.
Ma grand-mère m’accompagne pour son dernier voyage.
Alger, fin des années 1970. Alya, une jeune fille – à la lisière de l’adolescence – raconte sa ville, sa famille, ses joies, ses frayeurs, l’éveil des sens.
Qu’est-ce que la repentance ? Qui peut la réclamer ? De qui doit-on l’exiger ? Et doit-on seulement la souhaiter ? Ne faut-il pas plutôt lui préférer un exercice de la mémoire, loin de tout calcul politicien, nourri au devoir d’histoire et de vérité, lui substituer une vigilance intraitable à l’égard des injustices d’aujourd’hui ?
Sollicités par l’universitaire Ismaël -Sélim Khaznadar, intellectuels Algériens, français, tunisiens, livrent dans ce recueil des textes érudits et stimulants, explorant avec rigueur et exigence les différentes facettes de ce concept – devenu étrangement à la mode ces dernières années.
Avec ces deux recueils de nouvelles – pour la première fois réunis en un seul volume – le lecteur retrouve l’écriture classique et limpide qui caractérise les premiers textes de Mohammed Dib.
« J’écris, au seuil de la soixantaine et considérant ma formation et les fonctions que j’ai occupées je devrais sans doute livrer ici un livre d’économie, ne serait ce que pour dialoguer avec ces concitoyens persuadés que c’est la corruption et non l’absence de démocratie qui empêche le décollage économique du pays.