Un homme, tel un spectre, soliloque dans un bar. Il est le frère de l’Arabe tué par Meursault dans L’Étranger, le fameux roman d’Albert Camus.
Fondée, selon la légende, après le passage d’Hercule et de ses compagnons, la ville d’Alger fut très tôt convoitée : Phéniciens, Romains, Byzantins, Arabes, Espagnols, Turcs et Français l’auront tour à tour
aimée et malmenée, glorifiée et saignée à blanc.
Après avoir sillonné les rives de la Méditerranée et découvert les plus belles ruines antiques, l’immense photographe Ferrante Ferranti a pris la mesure d’un patrimoine antique Algérien aussi exceptionnel que méconnu.
En 1949, Albert Camus embarque pour le Brésil. La tuberculose, les violentes fièvres qui l’assaillent, l’ennui des longues journées en mer rendent ce voyage difficile, sombre.
Comment la guerre d’Algérie −si lointaine pourtant− en est-elle arrivée à ébranler les intellectuels, les hommes politiques et les citoyens néerlandais de l’époque? C’est à cette question que tente de répondre Niek Pas dans cet essai à l’originalité frappante.
Né en 1954, Tahar Djaout, après des études de mathématiques et en sciences de l’information, se consacre au journalisme, notamment à Algérie-Actualité dont il dirigera, plusieurs années durant, la rédaction culturelle.
« Ce livre vient d’un long silence » écrit Ghania Mouffok dans sa préface.
Eveline Safir Lavalette, moudjahida d’origine européenne, ayant fait le choix, très tôt, et évident pour elle, d’être Algérienne au point d’en payer le prix fort (arrêtée en novembre 1956, elle est condamnée à trois ans de prison, torturée, abusivement internée dans un service psychiatrique aura attendu l’âge de 86 ans pour enfin publier ces textes que l’on reçoit comme un don.
Destin hors du commun que celui de Jugurtha.
Enfant naturel du prince Mastanabal, il était voué à une existence obscure.
Le 24 décembre 1847, l’émir Abd el-Kader (1808-1883) attend, dans le froid et la pluie, d’embarquer sur Le Solon qui a mouillé dans le petit port de Djemâa-Ghazaouët proche de la frontière marocaine.
Dans ce livre-référence, Nadir Marouf s’intéresse avec minutie et érudition au destin des oasis occidentales Algériennes, et à celui de leurs habitants.