Pour retrouver François, un amant de vingt ans son aîné, Thelja quitte Paris. Les amours brèves mais fulgurantes de cette femme, qu'un mari et un enfant attendent à Alger, et de ce Français veuf, tourmenté par le passé, dureront neuf nuits.
Le jour de ses 44 ans, le narrateur ne voit plus son reflet dans le miroir. Il découvre alors qu'il est atteint du "syndrome de l'effacement", mal étrange qui semble frapper exclusivement les fils d'anciens combattants de la guerre de Libération.
Sur les pentes escarpées qui dominent la baie d'Alger s'étagent des architectures européennes constituant sans doute le plus bel ensemble préservé de la rive sud de la Méditerranée.
"Que devient l'éthique dans tout cela ? A quelles sources d'inspiration va-t-elle puiser un sens des valeurs, des vertus, de la vie bonne en un temps et dans des sociétés du spectacle, du profit, des combines financières, de fragilisation de toute attitude morale at au surplus, depuis que la pensée elle-même est devenue jetable comme les ustensiles en carton qu'on jette après le repas ? Une religion comme une politique qui prône l'assassinat pour prendre ou garder le monopole d'exercice de la violence légale, perd à jamais toute vocation à inspirer ou fonder une morale quelconque.
Une journée dans la vie d'un bourg de Kabylie. Une journée ordinaire parmi d'autres, sauf que, sur la montagne d'en face, un feu s'est déclaré.
Lambert est un abbé défroqué. Il se fait connaître comme sourcier et publie même un livre sur le sujet. On le fait venir au début des années 30 à Oran pour trouver de l'eau douce.
29 juin 1996.
Quatre ans après l'assassinat du président algérien Mohamed Boudiaf, Hocine déambule dans les rues de Cyrtha, une ville qui emprunte ses traits à Constantine ou Alger, et, plus loin dans le temps, à Cirta, l'antique, la numide.
"En résumé, trois thèmes sont abordés dans ce livre. Tout d'abord, la géographie des échanges commerciaux, qui traduit-déjà- la ,primauté de l'Europe sur le Machreq dans lequel s'inscrit le centre de l'Empire ottoman et ses marges (Izmir/Smyrne et Alexandrie par exemple) .
Alger, 1956. Fernand Iveton- ouvrier communiste anticolonialiste rallié au FLN- a trente ans quand il pose une bombe dans son usine à Belcourt.
Le 10 octobre 1980, un séisme secoue Alger. L’auteur a treize ans. Cette journée chaotique, ce sentiment inoubliable et traumatisant de la terre qui se dérobe, de la nature qui se dresse contre l’humain, sont le point de départ de ce récit.