Une femme raconte.
Après avoir purgé une peine de quinze années de prison pour avoir tué, de sang-froid, son mari, elle accepte de se confier à une écrivaine en quête d'inspiration et, chaque soir, avec une application maniaque, consigne dans ses carnets le récit de leurs rencontres.
22 juillet 1664 : les côtes de Jijel (Gigéri à l'époque) sont attaquées par la flotte de Louis XIV, roi de France.
Le 17 juin 1965, trois ans après l'indépendance de l'Algérie, Pelé et la mythique Seleçào débarquent à Oran pour disputer un match amical contre l'équipe nationale, en présence du président Ahmed Ben Bella.
Comment est né l'Etranger, le plus célèbre des romans d'Albert Camus? Comment un jeune homme, qui n'a pas encore trente ans, a-t-il pu écrire dans un hôtel miteux de Montmartre un chef-d'oeuvre qui, des décennies après, continue à captiver des millions de lecteurs à travers le monde ?
L'histoire de Meursault n'est simple qu'en apparence et elle demeure aussi impénétrable aujourd'hui qu'elle l'était en 1942, avec ses images ordinaires et inoubliables : la vue sur la baie d'Alger qui s'offre depuis un balcon par un dimanche d'indolence, les gémissements d'un chien battu, la lumière qui se reflète sur la lame d'un couteau.
1994 : c'est l'année où tout bascule pour quatre jeunes lycéens d'El-Harrach. Le pays est à feu et à sang lorsque ces adolescents décident de former, avec leurs propres moyens, un groupe clandestin de lutte antiterroriste.
"L'étrave [est] un roman, avec des personnages, dont deux en miroir : le narrateur, un Algérien né dans une famille musulmane, momentanément nommé Ahlan Belch, encore en quête d'une part manquante de son identité, maître de conférences et psychanalyste, et Rachel, son double féminin, française convertie au judaïsme (.
Assia Djebar a vingt-et-un ans lorsqu'elle publie son premier roman La soif, à Paris, aux éditions Julliard. Un an auparavant, en mai 1956, elle a été exclue de l'Ecole normale supérieure - elle était la première femme musulmane à l'avoir intégrée - car elle a suivi le mot d'ordre de grève lancé par l'UGEMA.
Harys, le narrateur, est un bon chien, un caniche qui aime son maître, Mouloud, alias Moul, sa vie chahutée de jouisseur, son anticonformisme, et sa voix quand il chante Cheikha Remiti ou Jacques Brel.
Dans cet ouvrage, Lahouari Addi tente de cerner l'histoire et l'héritage politiques du nationalisme arabe radical, démontrant au passage que celui-ci était, dès l'origine, porteur de limites idéologiques qui l'ont empêché de développer l'économie et de moderniser la culture.
Une femme d'origine algérienne est retrouvée morte dans son appartement à Paris. Tout porte à croire qu'il s'agit d'un suicide mais l'inspecteur chargé de l'enquête, fasciné par cette femme, fouille le carnet où elle retranscrit ses séances de psychanalyse et ses rêves.