Peut-on maîtriser le hasard ?
C'est l'énigme que tous les personnages de ce roman vont s'employer à déchiffrer : Balak, jeune algérois dégingandé, membre de la secte des Zahiroune censée " programmer" une révolution en misant sur le hasard; M.
Ryadh. Arabie Saoudite. Un homme, Mansour, est sur le point d'être décapité sur Al-Safa Square. Son ami, le narrateur, est le témoin halluciné et impuissant de cette exécution.
"Je suis un "Arabe" invité à passer une nuit dans le musée Picasso à Paris, un octobre au ciel mauvais pour le Méditerranéen que je suis.
Une femme raconte.
Après avoir purgé une peine de quinze années de prison pour avoir tué, de sang-froid, son mari, elle accepte de se confier à une écrivaine en quête d'inspiration et, chaque soir, avec une application maniaque, consigne dans ses carnets le récit de leurs rencontres.
22 juillet 1664 : les côtes de Jijel (Gigéri à l'époque) sont attaquées par la flotte de Louis XIV, roi de France.
Le 17 juin 1965, trois ans après l'indépendance de l'Algérie, Pelé et la mythique Seleçào débarquent à Oran pour disputer un match amical contre l'équipe nationale, en présence du président Ahmed Ben Bella.
Comment est né l'Etranger, le plus célèbre des romans d'Albert Camus? Comment un jeune homme, qui n'a pas encore trente ans, a-t-il pu écrire dans un hôtel miteux de Montmartre un chef-d'oeuvre qui, des décennies après, continue à captiver des millions de lecteurs à travers le monde ?
L'histoire de Meursault n'est simple qu'en apparence et elle demeure aussi impénétrable aujourd'hui qu'elle l'était en 1942, avec ses images ordinaires et inoubliables : la vue sur la baie d'Alger qui s'offre depuis un balcon par un dimanche d'indolence, les gémissements d'un chien battu, la lumière qui se reflète sur la lame d'un couteau.
1994 : c'est l'année où tout bascule pour quatre jeunes lycéens d'El-Harrach. Le pays est à feu et à sang lorsque ces adolescents décident de former, avec leurs propres moyens, un groupe clandestin de lutte antiterroriste.
"L'étrave [est] un roman, avec des personnages, dont deux en miroir : le narrateur, un Algérien né dans une famille musulmane, momentanément nommé Ahlan Belch, encore en quête d'une part manquante de son identité, maître de conférences et psychanalyste, et Rachel, son double féminin, française convertie au judaïsme (.
Assia Djebar a vingt-et-un ans lorsqu'elle publie son premier roman La soif, à Paris, aux éditions Julliard. Un an auparavant, en mai 1956, elle a été exclue de l'Ecole normale supérieure - elle était la première femme musulmane à l'avoir intégrée - car elle a suivi le mot d'ordre de grève lancé par l'UGEMA.