« L’on retrouve un arabe imaginaire, le soliloque d’un écrivain, un fou d’aviation tel un prophète abandonné, un athlète à bout de souffle, tous personnages qui ont commun d’avoir perdu leurs rêves et qui, pourtant, poursuivent leur quête désespérée.
« Comment dire ce qui – définitivement – n’est plus ? » semble s’interroger Malek Alloula. Dans ce recueil à l’écriture élégante, sobre, il rejoue quelques-unes des «scènes primitives » de sa vie, à Oran et ailleurs, comme on jette les dès : son père, son instituteur, un gargotier et d’autres personnages savoureux surgissent alors.
Cet ouvrage rassemble toutes les chroniques publiées par Jean-Jacques Deluz dans l’hebdomadaire « Les Débats » durant l’année 2007. A partir de son expérience d’architecte et d’urbaniste, et puisant dans sa large culture, l’auteur énumère tous les maux qui, aujourd’hui, rongent l’art de bâtir en Algérie.
Alger, les années 2000 l’hiver. Un jeune homme disparaît. « Pour régler une dette », Djo, commissaire à la retraite — forte tête, solitaire — reprend du service, réactive ses réseaux et se lance à sa recherche.
Pendant 132 ans, et après plus de 40 and d’opérations de pacification, MADAME LAFRANCE s’est installée sur « ses » terres, pour y dispenser ses lumières et y répandre la civilisation, au nom du droit et du devoir des « races supérieures ».
Alger blessée, Alger renaît. Tandis que la décennie noire s’éloigne, une nouvelle société émerge, tentant d’oublier la terreur, sans renoncer à la justice, réussissant à se réapproprier un passé douloureux et glorieux, tournée résolument vers un avenir qu’elle espère radieux.
« NOUS NE SOMMES PAS dans une "guerre de civilisations", nous sommes dans une déchirure interne de la civilisation unique qui civilise et barbarise le monde du même mouvement, car elle a déjà touché à l’extrémité de sa propre logique : elle a remis le monde entièrement à lui-même et à son secret sans dieu et sans valeur marchande.
A l’heure où la question de la migration, d’une actualité brûlante, est l’objet de manipulations et de visions réductrices, voici un livre qui propose des paroles et portraits de migrants.
[Carnet de bord…]
Jeudi 13 juillet, 00h01mn. Je crois que cette fois, je le tiens enfin, ce fils de p... de roman. Voilà bientôt deux heures que j’écris.
Piazza Vittorio est l’unique quartier multiethnique du cœur historique de Rome. Dans un immeuble situé sur la place, un homme est retrouvé assassiné, Au même moment, l’un de ses voisins, Amedeo (de son vrai prénom Ahmed disparaît.